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(photo l'Est Républicain)
Même si la ligue de Bourgogne Franche Comté ronronne toujours de réunions en réunions et de projets fédéraux en réflexions régionales, l’actualité athlétique n’est toujours pas repartie suite aux contraintes sanitaires que vous connaissez bien.
Le temps est donc parfois disponible pour
quelques portraits de dirigeants, athlètes et autres sympathisants de notre
cause sportive, voici un interview de Quentin Macabrey qui a 27 ans est notre
plus jeune président de Commission de la ligue de Bourgogne Franche Comté.
Quentin, tu es le plus jeune
président de commission de la ligue de Bourgogne Franche Comté, peux-tu nous
résumer ton parcours pour en arriver là ?
J’ai commencé la marche en 2009
avec Jean Marc Starck au sein du F.C. Sochaux Montbéliard Athlétisme section du Montbéliard Belfort A. J’ai
progressé régulièrement pour atteindre 8 fois des places de finalistes aux
championnats de France Jeunes dont une 5e place en salle en 2015 en
espoir.
Jean Marc m’a donné envie d’entraîner
et m’a rapidement proposé d’intégrer la Commission Régionale de Marche Athlétique.
C’était en 2012, j’avais 18 ans. Petit à petit, j’ai eu envie de développer la
marche dans la région en créant notamment le challenge Marie Thérèse Zaugg. J’ai
aussi eu pas mal de mission d’encadrement dans les stages ligues Jeunes et toutes
catégories.
Suite à l’arrêt de Pascal Surdon,
je me suis proposé de prendre sa suite à la présidence.
Quelles sont tes objectifs ou projets
que tu aimerais mettre en place pour la marche athlétique régional ?
Mon idée est d’utiliser les
forces vives de Bourgogne et de Franche Comté pour mettre en place une
commission plus efficace, et proposer un calendrier de marche pour éparpiller un
peu plus les compétitions sur le territoire et créer des regroupements.
L’idée général est de former de plus
en plus d’entraîneurs et de juges de la spécialité.
On est une région avec un très bon
niveau et bon an mal an, la marche ramène 4-5 médailles nationales (Bournier,
Carré, Moutard, Berger en ce moment).
Il y a quelques entraineurs
de bon niveau mais en densité évidemment, c’est vide. L’idée est de donner
envie, d’entraîner, de s’entraîner et juger la marche pour transmettre la
passion.
Ton investissement en tant qu’entraîneur
dépasse le Pays de Montbéliard, peux-tu nous rappeler ton palmarès de coach ?
J’ai commencé à entrainer en 2014
avec Rose Perrin de mon club, qualifiée aux France Cadette, ensuite on peut citer
Lucie Thouret, avec qui je m’entraînais et que j’ai aidé après l’arrêt de Jean
Marc. Lucie s’est qualifîée deux fois aux France Elites.
Ensuite, j’ai rencontré dans un stage
minime où j’encadrais : Elvina Carré. Elle m’a fait part du fait qu’elle n’avait
pas d’entraineur dans son club. Nous avons cherché une solution locale et finalement
Elvina m’a demandé de lui faire ses plans sur la saison 2018-19 où elle
remporte le titre de championne de France cadette. Coacher à distance ne suffisait
alors plus pour ce niveau et j’ai proposé à Elvina de rejoindre le pôle France à
Nancy pour qu’elle ait un entraîneur à ses côtés.
Et depuis quelques années, j’ai
remonté un groupe intéressant à Montbéliard avec Marine Merbitz qui est la
meilleure minime du moment.
Pour finir, comment vis-tu
cette situation sanitaire actuellement et qu’aimerais tu pour la reprise
tant attendu ?
J’en ai marre, je veux reprendre.
C’est très compliqué ce couvre-feu pour l’entraînement et avec la CRM nous avions
déjà planché sur un regroupement et un challenge et tout est en suspens.
Finalement nous n’avons encore
rien pu faire, j’ai hâte que ça reprenne pour faire des compétitions et stages.
Ça commence à être usant.
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